mardi 19 mai 2009

Chronique du temps retrouvé # 1

Les quatre séquences qui suivent forment un ensemble.

Vendredi
15 mai, j’ai consulté un livre sur les fresques italiennes du Quattrocento à la bibliothèque Parment. Dans une représentation de la Cène peinte par Andrea del Castagno Judas est séparé des autres apôtres par le bord implacable de la nappe. Seul sur l'autre rive, il est privé d’auréole. Tous les autres sauf lui ont leur nom gravé à leur pied. Ce qui est peint au-dessus de sa tête représente déjà ce qui adviendra de son corps. Une fois encore le passé livre les signes du futur.

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