lundi 2 mars 2009

L'innocence ou le crime parfait

Ancien Testament
Proverbes, 30, 18
Il y a trois choses qui sont au-dessus de ma portée,
Même quatre que je ne puis comprendre :
La trace de l’aigle dans les cieux,
La trace du serpent sur le rocher,
La trace du navire au milieu de la mer,
Et la trace de l’homme chez la jeune femme,
Telle est la voie de la femme adultère :
Elle mange, et s’essuie la bouche,
Puis elle dit : Je n’ai point fait de mal.

Je n’avais jamais jusqu’alors jamais noté ce proverbe. Chaque fois que je voulais le relire, je passais beaucoup de temps à le retrouver dans les dédales de l’ancien Testament. Cette fois je le tiens et vous le livre. Il suffirait pour qu’il perde son caractère exclusivement misogyne de proposer deux versions complémentaires des trois dernières lignes. Nous aurions cette variante :
Telle est la voie de l’homme adultère :
Il mange, et s’essuie la bouche,
Puis il dit : Je n’ai point fait de mal.
Reste à parier qu’il y a une mémoire du ciel, des rochers et des eaux.

1 commentaire:

  1. on peut dire que la voie de la femme adultere c'est il n'est pas plus de mal à faire l'amour avec un homme autre que mon mari que la trace de l'aigle dans le ciel.
    ou est la misogynie??
    l'idée que faire l'amour puisse etre leger sans mal. hors culpabilité... c'est incroyablement moderne!

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